Au sommet du Bromo

Grandiose le Bromo !

Le volcan du Bromo est l’un des sites les plus touristique de Java (Indonésie).
C’est en fait un système volcanique composé d’une ancienne caldeira ancienne (Caldeira Tengger) dont la première éruption remonte à 820 000 ans environ. Plusieurs strato-volcans se sont succédés formant un ensemble géologique grandiose. D’autant plus que le Semeru et le Bromo restent actifs et entrent en éruption régulièrement.
Pour moi, c’est sans conteste un paysage de classe mondiale, à l’égal des grands parcs américains par exemple.

Je suis resté deux nuits sur les pentes du Bromo (à Cerama Lawang). Bien que la plupart des touristes ne restent qu’une nuit, rester un second soir me semble un minimum pour ce site. Malheureusement, nous n’avons pas eu de belles lumières, sans doute à cause des incendies importants qui ont couvé sur l’île de Java tout l’été 2019, laissant beaucoup de fumées et de poussières dans l’atmosphère et tamisant les belles couleurs du levé de soleil.

Ravines sur les pentes du Bromo. Drone Mavic 2 pro.

Sommet du Bromo

Le moment le plus propice est le levé de soleil. Ensuite, assez rapidement des cumulus se forment et la probabilité de passer le reste de la journée sous les nuages est assez forte. D’ailleurs, toute l’industrie touristique du site est focalisé sur ce timing. Avec un levé de soleil vers 5h45 du matin, tous les touristes sont reveillés entre 2 et 3 heures du mat, le temps d’être acheminé en 4×4 sur l’un des view point. Ces derniers sont accessibles après quelques minutes de marche en général. L’équation est simple : moins il y a de marche plus il y a de monde…

Le vaste cratère du Bromo. Drone Mavic 2 pro.

De notre coté, nous avons pris les options suivantes :

Hébergement au col de Cerama Lawang pour pouvoir être libre de mouvement en fonction de la météo. Il existe beaucoup d’hébergements plus classes plus bas dans la vallée mais ils imposent alors de prendre un taxi-4×4 le matin pour rejoindre le site.

Pas de taxi de manière à être plus souple sur l’heure de départ, de retour et sur le choix de la destination, en fonction des conditions météo. Du col nous avons rejoint le sommet du Bromo en 1 heure de marche le matin (nous sommes bons marcheurs).

Le Batok, au premier plan, la crête sommitale du Bromo. Drone Mavic 2 pro

Hébergement

Beaucoup d’hébergements sont proposés à Cerama Lawang. Mais la réputation des lieux n’est sans doute pas à la hauteur du paysage. Il faut dire que d’une part les touristes ne dorment que quelques heures (en générale le réveil sonne à 3h du mat), que peu de monde ne passe plus d’une nuit et qu’enfin, l’attractivité des lieux est telle que les hôtes n’ont pas d’efforts à faire pour remplir leurs lits. Ajoutez à cela la présence des volcans qui amène sans doute régulièrement son lots de poussières et de fumées ainsi qu’un terrain montagne assez raide qui ne facilite sans doute pas l’urbanisme, cela donne une note globale assez basse à la qualité des hébergements proposés (voir par exemple les notes laissés dans booking.com).

Ceci dit, je trouve la plupart des notes de booking assez sévères. Personnellement j’ai l’habitude des refuges de montagne et compte tenu de l’environnement, je trouve que l’offre est tout à fait convenable, même si par rapport aux autres sites touristiques de Java ou Bali, effectivement, il n’y a pas de piscine ici, ni de massages etc… Mais on n’est pas là pour ça !

Notre hotel : Guesthouse Gunung Bromo. 36 euros pour 2 nuits, petit déjeuner inclus.

Sur la crête du cratère du Bromo. Drone Mavic 2

Le tour du cratère.

Comme tout le monde, nous sommes monté par l’escalier qui amène sur la crête du cratère. En prenant ensuite à gauche, on rejoint le sommet du volcan par un sentier parfois aérien et pour lequel en cas de glissade, il vaut mieux choisir de tomber à gauche c’est à dire dans le versant qui évite le fond du cratère où siège un lac d’où s’échappent des fumées de souffre. On peut d’ailleurs imaginer une certaine acidité au lac…

Nous avons continué sur le sommet Ouest et souhaitions poursuivre le tour par la crête mais le chemin est vraiment très aérien, et le terrain de plus en plus glissant. Après avoir parcouru les trois quarts du chemin nous avons renoncé n’étant pas certain du passage et surtout trouvant que le jeu n’en valait pas la chandelle.

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